Conscientes des changements à venir, les communautés forestières Bagyéli du Sud-Cameroun, soutenues pas des organisations comme le Fondaf, ont, depuis quelques années déjà, développé des écoles adaptées pour les jeunes enfants selon notamment la méthode ORA (observer, réfléchir, agir) respectant la culture traditionnelle : Durant la première année, les enfants suivent les cours en langue vernaculaire et ensuite en bantou et en français, les enseignants étant tous issus des communautés des forêts alentours.
L’école de Bipindi, gérée par le Fondaf, financée par SOS Enfants est un exemple en la matière. Une centaine d’enfants y sont accueillis en internat, les parents sont les bienvenus en fin de semaine, les enfants apprennent à écrire le bagyéli, fiers de leur culture, ils s’ouvrent à celle des autres. A l’issue de leur scolarité, certains rejoignent les villages, mais la plupart désirent repartir en forêt.
Responsable : Raphaël Njocke
Objectifs : Un instituteur de l’école, Raphaël Njocke, ayant fait un brillant parcours à l’Université de biologie, a mis en place un périmètre maraicher afin de cultiver certains légumes (gombos, maïs, ignames, etc.) qui agrémenteront les repas des élèves. Après discussion, nous avons convenu de le soutenir afin de l’aider à poursuivre sa démarche :
• Achat de semences paysannes.
• Achat d’un tuyau d’arrosage, le point d’eau étant situé à environ 200 mètres.
• Achat de planches et de quelques charnières pour fabriquer 2 ou 3 bacs à compostage.
Réalisations :
En septembre 2023, nous faisons parvenir à Raphaël Njocke la somme de 250 euros pour l'achat d'un tuyaux d'arrosage, d'arrosoirs, d'engrais et de semences.