Agir avec les peuples oubliés ICRA International

+

Soutien au mode de vie nomade chez les Wodaabe

Menacés par les aléas climatique et politiques, les Wodaabe du clan des Kabawa désirent poursuivre leur mode de vie nomade. ICRA soutient leur démarche notamment par l'achat de bétail, le forage d'un puit, la réalisation d'abreuvoirs, etc.
Les nomades wodaabe, organisation clanique de la galaxie peule, subissent de plein fouet les effets de la sécheresse récurrente en zone sahélienne. Ils sont également dérangés par la situation politique très instable au Niger septentrional, bousculés par la pression des ethnies sédentaires qui souhaitent gagner du terrain pour étendre leurs cultures au détriment des parcours des éleveurs.
Ce micro programme s'inscrit dans ce contexte difficile pour les bergers. Les pasteurs peuls nous ont sollicité et Jean-Pierre Valentin, sur le terrain, à leur côté, a organisé un soutien annuel afin de préserver le cheptel d'une petite communauté du lignage kabawa, au coeur du Niger steppique.

Objectifs
Soutenir un ensemble familiale à préserver son mode de vie, par extension sa culture nomade.Les systèmes d'entraides traditionnels sont aujourd'hui fragilisés par la pauvreté, les éleveurs wodaabe, toujours très isolés, sont rarement approchés par les programmes de soutien habituel, le moindre déséquilibre peut donc précipiter un groupe dans la déchéance. Notre soutien a pour objectif d'aider à passer un cap difficile pour éviter une trop grande paupérisation et la sédentarisation forcée aux marges des villes. Chez nos amis, nous en sommes encore bien loin et la chance de réussir est grande. L'entité familiale est solide, le lignage du clan kabawa auquel elle appartient est ancré dans son terroir et économiquement dynamique malgré les difficultés actuelles. 

Responsables
Jean-Pierre Valentin et sur place Kabo Ana Sefou du clan des Kabawa.

Réalisations
• Achat de jeunes vaches et de jeunes taureaux de race locale bororodji et de jeunes chameaux afin de reconstituer le cheptel. 
• Achat d'animaux porteurs indispensables pendant les migrations.
• Forage d'un puits (50 mètres) par les puisatiers traditionnels de l'ethnie Haoussa pour permettre l'accès à l'eau lors de la saison sèche.
• Réalisation d'une margelle pour le puits et d'abreuvoirs.
• Achat d'alimention pour le bétail en saison sèche. 


Le puits, régulièrement entretenu et renforcé notamment au niveau de la margelle




‹ Go Back