Agir avec les peuples oubliés ICRA International

+

Aidons à sauver la réserve de biosphère de Palawan

L’île de Palawan est un lieu unique d’un point de vue écologique et culturel. Mais le gouvernement des Philippines veut aujourd’hui ouvrir à l’exploitation minière de grandes zones à forte biodiversité et de terres indigènes. 
Réserve de biosphère et exploitation minière ne sont pas compatibles. L’UNESCO et le gouvernement philippin doivent agir à la préservation de Palawan.

Palawan est connue comme la "dernière frontière" des Philippines. En 1990, l’île dans son intégralité a été déclarée Réserve de biosphère par l’UNESCO. Cet habitat naturel unique est géré de manière durable depuis des temps immémoriaux par les peuples autochtones locaux tels que les Batak, les Tau't Batu, les Pala’wan et les Tagbanua.
Qualifiée de "berceau de la civilisation philippine" en raison de remarquables découvertes archéologiques qui y ont été faites, l’île de Palawan abrite certains des arbres les plus anciens de l’hémisphère nord ainsi que plus de 200 espèces endémiques et 100 espèces menacées.

Cependant, la volonté du gouvernement philippin de promouvoir l’exploitation minière à Palawan va à l’encontre des conditions pour lesquelles cette prestigieuse distinction de l’UNESCO lui a été attribuée.
La transition globale vers un avenir décarboné accroît la demande internationale de minéraux tels que le nickel, le cuivre et le lithium pour la fabrication de voitures électriques ou le stockage de l’électricité produite par les énergies renouvelables. L’extraction de ces matières premières menace les forêts tropicales de Palawan et du monde entier.

Le gouvernement a accordé des droits miniers à onze entreprises à ce jour à Palawan, pour une superficie totale de 29 430 hectares. L’activité minière sur l’île a déjà causé déforestation, érosion des sols, pollution de l’eau, fragmentation de l’habitat et destruction de sites sacrés et de lieux de culte des tribus ainsi que des ressources naturelles dont dépendent pour leur subsistance les communautés autochtones, les agriculteurs et les pêcheurs.
Il est donc impératif que le gouvernement philippin ne permette pas l’expansion des activités minières existantes ni ne délivre de nouveaux permis. 



‹ Go Back

‹ Go Back